François DERMANGE, diplômé d’HEC, est professeur d’éthique à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève et président du Conseil de l’Institut romand de systématique et d’éthique.


Une nouvelle casuistique menace-t-elle l’éthique ?

Tome 70 - 1995/3 |

La casuistique connaît aujourd’hui un incontestable renouveau. De méthode pédagogique,elle a de plus en plus une prétention normative. Pour l’évaluer, Eric Fuchs et François Dermange se proposent de la comparer à la casuistique classique qu’ils présentent à partir de l’analyse d’un cas d’un manuel de casuistique. Les chances et les risques de la casuistique contemporaine ne sont-ils pas analogues à ceux de la casuistique classique ?


L’État et la famille : les liaisons dangereuses

Tome 81 - 2006/4 |

La famille est-elle la matrice du politique ? Ceux qui le prétendent n’ont souvent qu’une idée en tête : échapper au devoir de justifier leurs options en invoquant une réalité « naturelle », quitte à transformer les familles pour qu’elles servent mieux leur dessein. François Dermange montre que l’État libéral moderne, qui prétend pourtant respecter la famille et le politique dans leurs spécificités propres, n’échappe pas à ce travers. Le défi est alors de revenir aux sources de la modernité, […]


Calvin, aux origines de la démocratie ?

Tome 83 - 2008/3 |

Calvin a pu être présenté et comme un théocrate et comme l’un des pères de la démocratie. François Dermange cherche à faire le point en mettant en valeur la diversité des écrits du Réformateur selon les contextes, tout en mettant en lumière l’originalité d’une position qui place le décalogue au fondement du politique, mais un décalogue compris et interprété par la conscience, sans qu’il faille présupposer ni la révélation biblique ni a fortiori une action de l’Église. […]


Quel usage de la Bible en éthique politique ?

Tome 84 - 2009/3 |

Calvin propose deux lectures possibles de la Bible en politique. La première y dégage une structure formelle minimale et universelle, qui préfigure les droits de l’homme et sans doute indirectement la démocratie moderne. L’autre suit un projet radical qui fait du pouvoir l’instrument privilégié de l’élimination de l’impureté. François Dermange montre que derrière cette hésitation entre la justice et la sainteté se joue le rapport du réformateur au pouvoir et l’ambivalence de l’apport du religieux au politique.


Lire Calvin aujourd’hui (Introduction)

Tome 84 - 2009/3 |

Ce numéro thématique d’ETR reprend quelques-unes des contributions présentées lors d’un colloque qui a eu lieu à Genève du 26 au 28 mai 2008 et qui a réuni les enseignants des Facultés de théologie protestantes des pays latin, ainsi que les membres de la Compagnie des pasteurs et des diacres de l’Église protestante de Genève. Ces études présentent donc des regards d’héritiers directs du réformateur Jean Calvin à l’occasion d’un anniversaire qui commémore, en 2009, à la fois […]