« Célibat pour Christ » et sexualité

En hommage aux Diaconesses de Reuilly pour leur cent-cinquantième anniversaire et en témoignage de reconnaissance pour celles qui ont enrichi mes premières années de ministère dans l’Ouest.

Devant l’omniprésence des discours à connotation sexuelle dans la culture, la continence appelée par le « célibat pour Christ » est-elle encore possible, sans contrepartie névrotique ? Jean Ansaldi reprend la question du fondement de ce célibat et suggère quelques pistes pour gérer la demande ou le désir sexuels dans le plus grand choix possible.

Article rédigé à partir d’exposés faits dans des communautés religieuses, et enracinés dans l’expérience d’accompagnements pastoraux ponctuels ou suivis d’une vingtaine de « religieux et religieuses », surtout catholiques, mais aussi protestants. L’expression « célibat pour Christ » est vague et se veut extensive : elle ne se restreint pas à ceux qui vivent en communauté, mais à quiconque a fait choix du célibat pour assumer un ministère ecclésial particulier. Signalons enfin que le masculin utilisé est un neutre et inclut naturellement les femmes de même statut.

p. 403-415

Auteur

ANSALDI Jean
Jean ANSALDI (1934-2010), pasteur de l'Eglise réformée de France, a été professeur d'éthique à la Faculté de théologie protestante de Montpellier de 1977 à 1997.