François BOVON (1938-2013) était professeur de Nouveau Testament de l’Université de Genève, puis à la « Divinity School » de l’Université Harvard.


Le discours missionnaire de Jésus : réception patristique et narration apocryphe

Tome 68 - 1993/4 |

François Bovon s’intéresse à la réception du discours missionnaire de Jésus dans les premiers siècles de l’ère chrétienne. Les commentaires patristiques d’un côté, et les narrations apocryphes de l’autre, manifestent deux types légitimes d’interprétation, enracinés l’un et l’autre dans un christianisme qui exige la complémentarité du dire et du faire.

Exposé présenté à la faculté de théologie protestante de Montpellier le 8 octobre 1992.


Des noms et des nombres dans le christianisme primitif

Tome 82 - 2007/3 |

François Bovon montre qu’en recourant aux noms et aux nombres pour organiser leur pensée théologique, les premiers chrétiens poursuivaient une habitude ancrée aussi bien dans la réflexion philosophique grecque que dans les écritures hébraïques. Sans développer une ontologie du langage, ils articulaient les mots et les chiffres sur la réalité, laissant à Dieu la responsabilité des équivalences. Le nom de Dieu et le nom de Jésus constituaient, à leurs yeux, le noyau de leur confession de foi.


Premières christologies. Exaltation et incarnation, ou de Pâques à Noël

Tome 85 - 2010/2 |

Les deux communautés chrétiennes les mieux connues du christianisme primitif sont celles de Jérusalem et d’Antioche. L’analyse de leurs témoignages respectifs que livre François Bovon permet d’afficher la double thèse suivante : la communauté de Jérusalem affirma l’élévation pascale de Jésus, le crucifié, tandis que celle d’Antioche proclama l’incarnation du Fils préexistant.

Cet article est la version française d’un original paru en anglais sous le titre « The First Christologies : Exaltation and Incarnation. Or, From Easter to Christmas », in Jesus Christ Today: Studies […]


Retour de l’âme : immortalité et résurrection dans le christianisme primitif

Tome 86 - 2011/4 |

Ces pages présentent un plaidoyer en faveur de l’âme face aux nombreux travaux qui valorisent le corps. Remontant les siècles, François Bovon met en évidence l’attitude des auteurs chrétiens de l’Antiquité tardive et souligne l’importance qu’il convient d’attribuer à l’âme. Il rappelle la position des auteurs de l’époque apostolique et de Jésus lui-même avant d’évoquer la contribution éthique des récentes réflexions sur le corps et d’inviter à une certaine spiritualité. (traduction assurée par Mireille Hébert, revue par l’auteur).