La non-mention de la fille en Lévitique 18. Exercice sur la rhétorique du Code de Sainteté

Lv 18 propose une liste fort étendue et systématique de relations incestueuses. Pourtant, il manque toute mention de la fille. S’agit-il d’un oubli ? Ou faut-il imaginer que les relations avec une fille étaient permises à son père ? Jan Joosten avance au contraire que le législateur inclut la fille sans la nommer, et cela afin d’agrandir la force persuasive de la loi. La non-mention de la fille est une finesse rhétorique.

Leviticus 18 contains a very extensive and systematic list of incestuousrelationships. And yet, no mention is made of the daughter. Is this due to an accident ? Or must one imagine that relations with one’s daughter were permitted ? In the present article it will be argued that the daughter, although not mentioned explicitely, is included in the thrust of the law. The reason for the omission is to enhance the persuasive force of the law. The non-mention of the daughter is a rhetorical figure.

p. 415-420

Auteur

JOOSTEN Jan
Jan JOOSTEN enseigne la philologie biblique à l’Université de Strasbourg.